QUE SERAIT LA VILLE DE NJOMBE SANS LA P.H.P?

QUE SERAIT NJOMBE SANS LA P.H.P ?
L’une des nombreuses questions qui voyagent habituellement dans ma tête est : si la terre de Njombé n’était pas fertile ? Au vu de certains villageois de mon village, mes propos sont suicidaires à l’encontre de notre localité. Je sais qu’il est illusoire de se demandé que serait Njombé sans la P.H.P? quand cette localité respire via la sève de la banane. Hardiesse sera certainement la modeste vision de ma plume ; Sans la p.h.p je ne suis rien crie souvent un ouvrier qui  sait à peine lire son bulletin de paye. Je suis né ici me dis souvent un habitant de la localité. Grâce à la société fruitière, beaucoup de jeunes Camerounais de Njombé sont a l’abri du chômage et bon nombres de "Ex" délinquants du quartier y ont trouver refuge peu importe la tâche quotidienne. Le travail de la p.h.p nourrit les njombéens de toutes les générations. Njombé crie, chante, danse et parfois pleure le jour du salaire. Sourire par ici déception par l’a. De toutes les façons la p.h.p fini toujours par remercier la goutte de sueur de ses différents employés. Bénit sera toujours ma zone de part sa terre noire et la fertilité de son sous-sol. La grosse société multinationale y réside depuis de longues années. J’ai une plume au gout de la banane de Njombé me dis très souvent un grand frère. Oui la php est un lampadaire qui éclaire chaque esprit qui manœuvre dans ses différentes parcelles de bananiers. Njombé si on le veut, se vêtis souvent d’un relookage éphémère chaque fin du mois que décide la société. Bruit de musique de l’entrée à la sortie de njombé town (je te tue, et j’achète ton cadavre). AFTER GOD NA P.H.P « Ventre plein nègre content » me souviens un grand écrivain Africain. Njombé sans la p.h.p c'est comme une mer sans poissons.  Ma localité est un océan plein de secrets car victime de sa joie dans des débits de boissons aussi nombreux que les travailleurs de la terre de leurs plantations. A quoi me sert mon petit salaire si ce n’est que pour me souvenir de ma souffrance sous les bananiers. De bars en buvettes, que serais-je sans mon travail? On peut dormir en paix dans mon village tant que la société me pousse au rêve dans mon sommeil. Fils d’un modeste paysan au cœur de la php ma joie ne sera jamais la votre mes pleures ne seront jamais de vos yeux. Permettez-moi de voir ma vie en rose parce que grâce à la php, je ne suis pas une victime de l’exode rurale puis-je aussi me demander que serait la p.h.p sans la terre fertile de njombé ?

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